Chapitre 2 : Croisière Ponant

 

Jour 6 - Iles Tembelan

 

Premier dodo en mer, ça tangue... mais j’ai bien dormi quand même. Il faut dire, après avoir passé 4 nuits à deux dans une micro chambre sans placard à Singapour, la cabine individuelle du Lapérouse est une bénédiction!! Elle est spacieuse, silencieuse et le lit, énorme, est confortable!

Sur la route du petit déjeuner, les choses se corsent un peu. Groggy, nauséeuse quand je baisse la tête, j’ai des difficultés à garder l’équilibre, et je suis dans l’incapacité de marcher droit... Non je ne suis pas à 3 grammes depuis 24 h! Je suis sur un bateau ; la sensation est très très très similaire ! Normalement d’ici 2 jours j’aurais appris à tanguer en rythme avec le navire ; à la vue de mes aptitudes naturelles pour la danse, j’ai des doutes! 

En attendant d’atteindre l’île de Tembelan, notre première escale où l’on fera une randonnée « palme, masque, tuba », on profite de la matinée pour récupérer du matériel de plongée et écouter des conférences informatives sur la croisière. Vers 15h, un aigle des mers qui passe au dessus de nous, une murène ou un serpent dans ses serres, nous annonce la proximité de la terre.

L’île déserte de Robinson Crusoé est en vue. Microscopique et inhabitée, il n’y a évidemment pas de quai pour débarquer ; je vais devoir goûter aux «  joies » du zodiac. Stress, beaucoup de stress... pas de plaisir mais c’est passé... la technique de « dernière montée, première dehors » est toujours d’usage, même pour 5 minutes de bateau! 

Installées à l’ombre des cocotiers, nous chaussons nos palmes et c’est parti pour une heure d’exploration sous-marine. Au milieu du corail, on admire des étoiles de mer bleues, des gros poissons argentés, des plus petits rayés, des moyens arc en ciel. Grâce à Philippe et ses yeux de lynx aquatique, on aperçoit une langouste, un bénitier et des porcelaines. 

Il faut malheureusement quitter la terre ferme, reprendre le zodiac et retourner sur le navire... je ne suis pas complètement excitée par l’idée mais ce soir, c’est la soirée de gala du Ponant : rencontre avec le jeune et beau commandant, veuve Cliquot et repas délicieux... ok d’accord, ça vaut bien 5 minutes de Zodiac!


Jour 7 - en mer

 

Pendant la journée de bateau nécessaire pour nous rendre à Bornéo, plusieurs conférences sont organisées pour occuper les passagers. Des thèmes divers sont abordés : les récifs coraliens, l’Indonésie, le parc Tanjung Puting que nous allons visiter demain.  Pascal Bruckner intervient également sur un thème qui nous est cher, le bonheur, qui est devenu, selon notre conférencier, un impératif collectif. Rien n’est aujourd’hui plus angoissant que de vouloir être heureux et de ne pas y arriver ; la déprime fait rage dans nos sociétés face à ce devoir de bonheur. 

C’est vrai que, sur ce bateau superbe offrant un service haut de gamme, on hésite entre déprime et bonheur! Je choisis le clan de Voltaire “le paradis est là où je suis”.

Un très beau coucher de soleil au champagne, un très bon dîner au champagne, une très bonne soirée au champagne et une très bonne nuit sans champagne... le bonheur est dans tout ça! 


Jour 8 - parc de Tanjung Puting 

 

A 7h00, gilet de sauvetage en place, appareil photo chargé, ventre plein, vessie vide et pupille gauche dilatée (une réaction a priori commune au port du patch anti mal de mer), on embarque à bord de notre Zodiac pour 5 heures, sans arrêt prévu excepté pour observer la faune et la flore locales.

Je ne suis pas vraiment rassurée pendant les 30 minutes en mer pour atteindre l’embouchure de la rivière. Mais l’arrivée des palmiers Nipa, des premiers arbres et l’excitation de la chasse visuelle aux primates me font vite oublier mes appréhensions. 

Rapidement, on détecte des singes nasiques, qui sont les Cyrano des primates! Le mâle a un gros nez protubérant et la femelle un petit nez en trompette. Plus le nez est gros, plus le mâle a du succès auprès des femelles. Mais pourquoi donc me direz-vous, car ils sont quand même fort moches ces nez! 

Les scientifiques ont étudié et répondu: La première explication est que le nez fait caisse de résonance et attire des femelles de plus loin. La seconde est que la taille du nez est proportionnelle à celle des testicules: plus le singe a un grand nez, meilleur sera son succès reproducteur! 

Les scientifiques ont également étudié et expliqué la grosseur des ventres de nos Cyrano : ils se nourrissent exclusivement de feuilles, graines et fruits des palétuviers qui sont durs à digérer. 

Au vu du taux de déforestation à Borneo, pas besoin d’etudes scientifiques pour savoir que cette espèce de singes est menacée; une équation très simple: plus de palétuviers, plus de Nasiques...

Quatre calaos (sorte de gros toucans) nous font le plaisir de passer devant nous. Quelques papillons blanc tachetés de noir également. Mais je n’ai malheureusement pas le temps de dégainer l’appareil photo pour immortaliser leur passage.

Nous atteignons les plateformes de nutrition. Dans ce parc, cohabitent des orangs-outans sauvages et des singes en réhabilitation après avoir vécu en captivité. De la nourriture est donc mise à disposition pour les anciens captifs qui ne sont pas tous aptes à trouver par eux même leur nourriture. Nous avons donc le loisir d’observer un long moment Fernando, un gros mâle, Patricia, la femelle au regard triste et Rudolph, un jeune singe, (peut-être leur fils!). Après quelques minutes, je n’ai plus aucun doute sur le lien qui nous lie à eux : nous partageons 97% de leur génome et ça se voit: ils lavent les fruits, épluchent les épis de maïs, crachent le noyau des litchis, prennent le soleil, baillent, se grattent, et prennent la pose devant l’appareil photo!! Le petit, installé à quelques branches au-dessus des adultes, leur envoie des rameaux pour les inviter à jouer plutôt qu’à manger... nous sommes clairement en présence d’un gosse tentant d’attirer l’attention de ses parents!!

Eux aussi sont en danger d’extinction: 150000 oranges outans ont disparu en à peine 20 ans principalement à cause de la déforestation, du braconnage et de la conversion de forêts en plantation de palmiers à huiles Ce parc, reconnu "Reseerve de Biosphere" par l’UNESCO, constitue maintenant la plus grande population au monde. 

Quelques macaques à longues queues viennent aussi près des plateformes pour notre plus grand plaisir. Omnivores et opportunistes, les macaques sont plutôt considérés comme une espèce invasive.

Des images plein la tête, nous repartons sous une pluie tropicale! C’est rincés, dans tous les sens du terme, qu’on remonte sur le Laperouse! Un après midi tranquille, la découverte des photos et un coucher de soleil magique concluent une superbe journée. 

Une pensée à méditer: « L’homme n’est pas le seul animal qui pense, mais il est le seul à penser qu’il n’est pas un animal »


Jour 9 - en mer

 

Il y a plusieurs avantages à se lever tôt: je suis la première au petit déjeuner donc j’ai tous les serveurs aux petits soins pour moi et un buffet garni et frais. Quand il fait beau, j’assiste à un superbe lever de soleil et quand c’est orageux comme ce matin, j’observe une tornade... c’est impressionnant! J’espère juste que cette petite trombe marine va rester loin, très loin!!  Comme pendant la première journée en mer, des conférences sont proposées. La première aborde un sujet complexe: l’huile de palme ; avantage et inconvénient de sa culture, de son utilisation ; l’impact de la déforestation, les solutions futures viables... rien de simple car cette huile fait vivre directement ou non l’ensemble de la population indonésienne. 

La seconde conférence, par Pascal Bruckner, provoque un débat animé. Le thème : l’argent bien sûr ! Entre culpabilité et fascination, l’argent provoque une schizophrénie des français façonnée par notre héritage historique, politique et religieux. Notre conférencier aborde également la différence de perception de l’argent, de la richesse et du succès avec les USA... ça fait débat. J’en retiens: «  L’argent est sans importance. L’important c’est d’en avoir ». Tout est dit!

Après une après midi farniente près de la piscine ou sur l’avant du bateau à guetter les dauphins, on se prépare pour une nouvelle soirée inoubliable. C’est la soirée des officiers: tenue de soirée blanche, repas de gala, danses de salon, ... y’a comme un petit air de Titanic! Mais où est Leonardo??? On le cherche encore...


Jour 10 - Tengger Caldera et Mont Bromo

 

On se lève de nouveau aux aurores pour une journée marathon: Zodiac, bus, 4x4, montée au volcan, 4x4, déjeuner, bus, Zodiac...

Nous débarquons à Probolinggo ; bateaux multicolores, filets de pêche, paniers en osiers, poissons qui sèchent... pas de doute, l’experte maritime que je suis devenue en 3 jours vous l’annonce tout de go: nous sommes dans un port de pêche! 

Le trajet jusqu’à la caldera nous permet d’entre-apercevoir la vie indonésienne : des menuiseries, des rizières, des mosquées, des vendeurs de bouteilles d’essence, de noix de coco, de poissons rouges, des écoliers en uniforme, des cabanes à pigeons perchées sur des piquets en bambou, puis plus haut, des champs de choux, d’oignons et de pommes de terre plantés sur des terrasses ou sur des coteaux très très pentus, que des hommes et femmes cultivent manuellement.

Nous atteignons, après quelques côtes au pourcentage de dénivelé très élevé, un point de vue qui nous permet d’évaluer l’immensité de la Tengger caldera, cette mer de sable faite de cendres grises de volcan. Ce cratère de plus de 10 km de diamètre contient plusieurs cheminées: au premier plan, le volcan plissé Batok, puis le cratère fumant du mont Bromo que nous gravirons plus tard et, à l’arrière, le cône parfait du Semeru, le point culminant de l’île de Java à 3676m. 

Quelques photos plus tard, nos 4x4 rejoignent la caldera et nous traversons à pied ou à cheval ce desert lunaire. Une fois le temple hindou passé, il faut monter les 243 marches qui mènent au cratère du Mont Bromo, situé à 2300 m d’altitude. La montée est rude pour certains passagers mais tout le monde fait l’effort car il ne faudrait pas froisser les Dieux!! 

Ce cône de 800m de diamètre et 200m de profondeur forme une large bouche qui crache une fumée blanche, liée à l’humidité de l’air. 

Au moment des fêtes hindoues, il avale les offrandes apportées par les villageois des alentours. Fruits, légumes, graines, argent, poules et même chèvres peuvent ainsi être jetés dans le cratère dans l’espoir de satisfaire le volcan et les dieux. « Grand Dieu d’la haut » - comme dirait ma grand-mère - nous sommes venues les poches vides! Pas même une roupie pour acheter un bouquet de fleurs aux locaux et pas un seul petit poulet en vu à offrir aux Dieux... ça ne va pas arranger mon Karma tout ça!! 

Sur la route du retour, je demande à un des guides pourquoi il y avait un peu de fumée bleue. Il m’explique que c’est signe d’une activité magmatique intense et que les villageois prévoient une irruption sous un an... bon ben on va peut être accélérer un peu non ; chauffeur si t’es champion...

De retour sur le bateau, un autre spectacle nous attend: deux requins- baleines se baladent autour du navire. Ce sont les plus gros poissons du monde ; ils peuvent atteindre 8 mètres. Mais pas de panique, il parait qu’ils sont inoffensifs car ils ne se nourrissent que de plancton. Mouai, je laisse à d’autres le soin de vérifier l’info avant de plonger... 


Jour 11- Village de Badas

 

La journée commence avec la réalisation d’un de mes rêves d’enfant: voir des dauphins dans l’océan! Et il est largement exaucé car plusieurs bancs de ces magnifiques cétacés vont tourner autour du navire pendant 30 minutes! Les dauphins sont très difficiles à attraper en photo mais je vais garder des images plein la tête pour un moment! 

En début d’après midi, nous nous amarrons sur l’île de Sumbawa. Un court trajet en bus nous emmène à Badas. Ce petit village perdu dans la campagne indonésienne voit d’un seul coup débarquer 150 passagers dans ses ruelles. Le chef de village et sa femme nous accueillent, le visage couvert d’une pâte jaune à base de riz et de colorant naturel pour se protéger du soleil. Ils sont fiers de nous présenter leur village, leurs traditions et leurs habitants qui sont d’ailleurs pratiquement tous installés sur leur pas de porte. 

Les enfants nous suivent en nous demandant d’un anglais approximatif « what’s your name ». Un mariage se prépare, des femmes pilent le riz, d’autres tissent.

Je suis en fait assez mal à l’aise... ils sourient et ont vraiment l’air heureux de nous montrer ce qu’ils font et où ils habitent mais la taille de notre groupe, le sans gêne de certains passagers et surtout le nombre de photos prises par seconde me donnent un peu l’impression d’être au zoo... je m’en inquiète auprès d’une guide qui me dit que les villageois préparent notre venue depuis des mois et sont vraiment fiers de partager leur culture et de découvrir la nôtre. 

Effectivement je réalise alors qu’eux aussi nous prennent en photo ! Je me décide donc à immortaliser par quelques clichés cette rencontre. 

Le bambou tient une place prépondérante : avec les feuilles ils fabriquent paniers, tamis, et même des guirlandes décoratives. Le « tronc » sert à construire des enclos à bétail, des étendoirs, des charrues, des pilons ou des échelles. Débité en sorte de sangles, il sert alors à construire les cages où sont enfermées les volailles, les tables ou ils siestent, ou les toits des cabanes des rizières. 

Après la visite du village, nous assistons aux danses traditionnelles d’un mariage puis à des courses de buffles... le temps d’une fête, des paires de buffles reliées par une charrue foulent des champs inondés. Les attelages sont conduits par un cavalier qui tente de rester en équilibre et de diriger ses buffles pour qu’ils passent chacun d’un côté du saka, un totem disposé à 100 m du départ.

C’est très festif et on se prend au jeu. L’un des naturalistes de la croisière s’y essaiera ; il tiendra 2 secondes en équilibre... on ne devient pas conducteur de buffles comme ça! 

Les buffles et les enfants passent à la douche, enfin au bain! Il est temps de saluer et de remercier ce village et ses habitants accueillants et souriants.


Jour 12: Plages et plongées

 

Une journée, deux plages, trois coups de soleil, quatre plongées, 40 degrés au soleil et des centaines de poissons colorés : encore une belle histoire à raconter !! 

Nous passons la matinée sur le sable blanc de Gili Lawa Darat. L’eau, transparente, permet d’apercevoir quelques coraux depuis la plage et même la bouche bleue d’un Bénitier. 

Palmes chaussées et masque en place, nous suivons le récif corallien en bordure de falaise : La vie sous-marine est impressionnante, on est dans un aquarium géant! 

Nous voyons beaucoup de poissons-perroquets arc en ciel. Les dents fusionnées et en avant de ce petit poisson forment une sorte de bec lui donnant son nom. C’est pas le plus beau mais c’est sans nul doute le poisson le plus irremplaçable pour les touristes que nous sommes. Ce gratteur de coraux produit environ 90kg de sable fin par an et par poisson : c’est un faiseur de plages paradisiaques !! 

L’après midi, on change de couleur et de coraux. Nous voici à Pantai Merah, ou Pink Beach. C’est l’une des sept plages de la planète où l’on peut observer ce sable rosé qui provient de la dégradation d’un corail rouge. Dans 7 endroits au monde le miracle se produit: en mélangeant du rouge et du blanc on obtient du rosé !!Rajoutez donc quelques glaçons, il est un peu chaud! 

Superbes plongées ou je croise entre autres, le poisson-clown Nemo dans son anémone et Dory et Bubbles, les poissons chirurgiens, dans les coraux mous. Pour conclure cette belle plongée, on a même la chance de suivre une tortue quelques minutes... quelle élégance sous l’eau!

Nous montons au dessus de la colline pour admirer la baie, le navire, la plage rose, la mer bleue... une vrai photo publicitaire pour la compagnie du Ponant!

De retour sur le navire on se prépare pour notre dernier repas de gala. Même le coucher de soleil s’est mis sur son 31 pour cette soirée d’adieux.


Jour 13 - Loh Liang, Parc National de Komodo

 

Notre dernière expédition nous entraine sur les pas d’un dragon !! 

Pas de princesse endormie à réveiller ou de prince charmant à sauver... non non non, nous on veut juste voir un gros lézard carnivore d’environ 3 m de long et pesant 80kg nous tirer la langue qu’il a fourchue paraît-il!! 

Sous ses airs peu sympathiques le dragon de Komodo, car c’est de lui qu’il s’agit, est ... peu sympathique !! Sa salive est pleine de bactéries qui tuent à petit feu et ses dents produisent du venin pour faciliter la mort. Si sa vue, son ouïe et son goût sont peu développés, le toucher et l’olfaction eux sont super puissants. Vous allez me dire “ elles sont bien petites ses narines pour sentir si bien?!” Et vous avez raison: il sent avec sa langue... qui elle, est bien pendue et détecte des odeurs à 5km à la ronde! 

Il ne mange pas souvent, 6 à 12 fois par an seulement... espérons que ça ne soit pas aujourd’hui car quand il bouffe, il bouffe: il peut avaler en entier une chèvre, cornes inclues! 

Mais qu’a donc fait la chèvre aux indonésiens pour avoir comme principaux choix de carrière de se faire griller tout crue dans un volcan ou avaler tout rond par un lézard géant... côté karma pourri, elle gagne!!

Nous croisons plusieurs dragons... ils sont tout de même très impressionnants... les passagers un peu téméraires qui s’en approchent sont vite remis en place par les gardes : 32 personnes se sont fait becter dont 2 touristes... ça calme tout le monde!

Beaucoup de bruits d’oiseaux et d’animaux mais ils savent se planquer : on entr’aperçoit tout de même un cacatoès blanc à huppe jaune, un polochion criard, un draco, petit lézard volant au col jaune, une énorme ruche grouillante d’abeilles et quelques cerfs quasi domestiqués. 

 

Un dernier tour en Zodiac dans cette belle baie nous ramène au navire. 

Pour sa dernière conférence, Pascal bruckner nous  parle de « la redéfinition des âges de la vie » ou que faire de l’allongement de la durée de vie ; en profiter bien sûr! Ce n’est pas les spectateurs présents qui vont le détromper surtout quand il conclut que l’idéal serait de grandir sans vieillir... 

Sur ces belles paroles, il est temps de faire ses bagages. La houle a fait son apparition, mon mal de cœur aussi . Je passe donc la dernière soirée sur la terrasse du 6ème à prendre l’air et à admirer un fantastique coucher de soleil, le dernier de cette croisière. Demain on débarque à Bali

Commentaires: 1
  • #1

    Francoise Besson (mardi, 15 janvier 2019 11:52)

    Beau boulot d’ecriture, Et surtout ce récit vivant documenté et souriant plein de touches philosophiques , éthologiques , éthiques aussi... et quelles belles photos!
    On en voudrait encore plus.
    Ps : j’ai appris enfin ce qu’est le nipa .... rien que des bons moments évoqués par un mot...